Prochain Rendez-Vous...

Quelques mots suffisent...



Un grand BRAVO à notre ami Jean-Francois QUELEN qui enlève la 5e place au classement série de la 30e édition de la Minitransat 6.50m La Rochelle / Bahia !

Vivement le retour à Brest du Skipper de « GALANZ » pour fêter ça dignement !!!!

"Galanz" en plein Pot au Noir...





Merci Jeff !


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Mercredi 31 octobre 2007
Jean-François Quelen dresse le bilan de sa Transat 6.50

Quelques jours après son arrivée au Brésil et après une belle cinquième place chez les séries qui vient couronner sa toute première Transatlantique en solitaire, il est temps pour Jean-François Quelen de revenir sur sa traversée entre La Rochelle et Salvador de Bahia et plus particulièrement sur sa deuxième étape. Cinquième de cette seconde partie de course entre Funchal et la Baie de Tous les Saints, le skipper de Galanz a de quoi se réjouir en ayant accompli un beau parcours et bien négocié les pièges jalonnant sa route. Si après la deuxième place à Madère, il avait largement de quoi espérer viser l’une des marches du podium, un constat s’impose, le chemin du jeune ostéopathe peut lui permettre d’afficher une belle fierté.Revue de détails d’une course dont il se souviendra longtemps…
Le départ de Funchal et le début de course…
« J’ai sans doute été trop timide sur ce départ et du coup j’ai pris un peu de retard que j’ai traîné tout du long. J’étais impressionné par la perspective de la traversée, par cette longue navigation en solitaire et j’avais peur de la casse. J’ai été trop timoré dans mes options. Aux Canaries, j’ai choisi une route plus courte mais j’ai pris un peu de retard par rapport à ceux qui sont allés prendre le tapis roulant le long des côtes de la Mauritanie. La dernière nuit dans les Canaries, j’ai décidé d’attaquer et là je me suis fait peur. J’ai fait une sortie de route qui aurait plus me coûter cher. Ma bastaque a lâché et ça aurait pu se solder par un démâtage. Je me suis retrouvé avec Thomas Bonnier et nous ne nous sommes plus lâchés pendant dix jours. Du coup nous avons fait tactique et stratégie communes. C’était une bonne motivation d’avoir un « co-équipier » à ce moment là. Thomas est resté avec moi jusqu’au Pot au Noir. Après je l’ai semé !
Le Pot au Noir
« Certains ont souffert… moi j’ai adoré ! D’abord parce qu’il a fallu choisir la bonne porte d’entrée. J’y ai retrouvé du monde et j’ai senti que ça tamponnait devant, du coup ça m’a donné une motivation supplémentaire pour attaquer. J’étais très en forme et j’ai débuté ma remontée.
Et cette belle remontée s’est soldée par une cinquième place sur la deuxième étape, cette même position au classement général des bateaux de série et une belle émotion à l’arrivée à Salvador de Bahia où ses proches, son compère Guillaume Le Brec et ses partenaires l’attendaient pour saluer la très belle course qu’il venait d’accomplir. Jean-François va rentrer en France dans les prochaines heures et reprendra son métier d’ostéopathe rapidement. Il gardera pour longtemps dans un coin de sa tête les émotions vécues et ressenties sur sa première Transat 6.50 et qui sait si piqué par le virus il ne lui prendra pas l’envie de remettre les voiles pour une prochaine édition ?

La Transat 6.50 de Jean-François Quelen et GalanzPremière étape : 2ème bateau de sérieDeuxième étape : 5ème bateau de série
Classement général : 5ème bateau de série et 29ème au général en 27 jours 3 heures 29 minutes

Propos recueillis par Marie Le BERRIGAUD

Etoile de Mer

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