Prochain Rendez-Vous...

Départ de la seconde étape ce samedi à 13h02 !!!






Jean-François Quelen – Guillaume Le Brec
Saison Mini 6.50 2007
Transat 6.50


Vendredi 5 octobre 2007
Jean-François Quelen prêt pour le deuxième round


Après plus de deux semaines d’escale à Funchal dans l’archipel de Madère, la course reprend ses droits pour Jean-François Quelen. Arrivé deuxième des bateaux de série de la première étape de la Transat 6.50, le skipper de Galanz est parfaitement prêt à reprendre le large pour le deuxième acte qui partira samedi 6 octobre et qui mènera les solitaires vers Salvador de Bahia au Brésil, au terme d’une traversée de l’Atlantique qui devrait durer une vingtaine de jours. Entre repos et remise en conditions du Pogo 2 aux couleurs de la société chinoise de fours à micro-ondes, le brestois s’est plongé dans la météo de l’étape à venir et entend bien l’aborder avec les meilleures armes qui soient et son statut parfaitement assumé de favori…
120 litres d’eau, des fruits frais et secs, des plats lyophilisés… tout l’avitaillement du bord a trouvé place à bord de Galanz et la monture complètement prête attend le coup de canon libérateur de demain au large de Funchal. Jean-François Quelen a fait un tour complet de son bel oiseau et changé l’aérien qui n’avait pas résisté à la première partie de course. Guillaume Le Brec, co-propriétaire du Mini 6.50 Galanz et habituel co-skipper de Jean-François Quelen est venu lui prêter main forte, et ensemble les deux inséparables se sont plongés dans la suite d’un programme conséquent : « On s’est remis doucement dans la course depuis quelques jours. Nous travaillons sur la météo deux fois par jour, par nous-mêmes pour le moment, sachons que nous aurons les prévisions d’Hervé Laurent avant de partir. Ce que nous avons vu jusqu’à présent nous apparaît tendu ! Il y a un anticyclone dans le Golfe de Gascogne qui s’étend avec une belle dorsale. Nous allons avoir 30 heures de molle pour partir. Pour le moment, les alizés sont instables et nous ne savons pas encore de quelle manière ils vont nous accueillir. Ce qui est sûr c’est que ce ne sera pas l’autoroute. Le jeu peut être très ouvert et il y aura certainement de belles différences de positionnement sur la première journée. Il y aura du vent à aller chercher à l’Est mais tout en restant raisonnable… A quelques heures du départ de la deuxième étape, Jean-François a définitivement la tête à la stratégie.
Gérer son rythme
Si la première étape entre La Rochelle et Madère avait été menée tambour battant, il n’en sera pas de même pour la deuxième. D’abord et forcément parce qu’elle est plus longue mais aussi parce qu’à l’image de ce que le skipper de Galanz rappelle, il y aura des coups à jouer. Pour répondre présent aux moments clés des 3 100 milles qui se profilent devant les étraves des marins, il faudra adapter son rythme à bord et pour le bizuth de l’Atlantique qu’est Jean-François, cette gestion sera essentielle : « Il y aura un coup de savate à mettre sur le début de l’étape. Après, quand les Alizés vont arriver, il va falloir essayer d’emmagasiner du sommeil avant le Pot au Noir que je veux aborder reposé, d’autant que nous risquons de partir sans informations précises quant à son évolution. Je veux soigner mon départ de Funchal pour faire quelque chose de mieux que sur la première étape.
Le dossard de favori sur les épaules
Deuxième en 2006 de la première étape de la course Les Sables – Les Açores – Les Sables et deuxième également de la première étape de cette Transat 6.50, Jean-François Quelen figure incontestablement parmi les favoris de l’épreuve en bateaux de série. Les écarts à l’issue de la première partie de la course sont infimes entre le brestois et ses concurrents directs et le parcours qui attend les solitaires a plus que de quoi changer la donne. Les Canaries, Le Cap Vert, Le Pot au Noir, l’Equateur et l’atterrissage sur Salvador de Bahia réserveront aux solitaires autant de pièges, de dévents et de choix cornéliens qu’il est possible d’imaginer : « Les autres me voient comme un client dangereux. Je suis parti avec cette ambition et aujourd’hui je l’assume même si je ne veux pas trop me mettre la pression. Je repars de Funchal avec les compteurs à zéro même si je suis placé dans les favoris. Il peut se passer plein de choses dans les dévents des archipels. Le dixième bateau de série est à cinq heures derrière, ce qui n’est rien et qui peut évoluer très vite dans un sens ou dans l’autre avec les options qui seront à jouer.
Pas de communication, pas de liaisons avec la famille ou les proches, des informations météo réduites au stricte minimum et la gestion d’un quotidien dans un habitacle extrêmement réduit et inconfortable à bord d’un bateau de 6.50 mètres… voici ce que sera le lot de Jean-François Quelen dans les trois semaines à venir. En 2005, Peter Laureyssens, le vainqueur en bateau de série, avait mis 21 jours pour rallier Les Canaries au Brésil. En 2007, le skipper de Galanz embarque 22 jours de nourriture et entend bien pouvoir inviter ses supporters à terminer les restes à Salvador de Bahia



Article : Marie Le BERRIGAUD
Contact Presse : Etoile de Mer
e-mail : presse@etoiledemer.net


.../...


On n'en ratera pas une miette !!
A donf' Jeff !

Aucun commentaire: